La semaine dernière, glorieuse semaine avec deux jours fériés (de quoi reprendre le chemin de l’école en douceur) avait lieu la 5ème édition du Elsass Rock and Jive Festival, à Schiltigheim près de Strasbourg.
Six jours d’ambiance rétro, de musique, de stands rétro-vintage, de défilés et de shows burlesques, le tout organisé d’une main de maître dans un gant de velours par la sublime Coco Das Vegas, de la troupe des Pin Up d’Alsace. Six jours pendant lesquels la ville a vibré au rythme des années 50 ! Il était donc hors de question que je loupe un tel évènement à deux pas de chez moi (ou presque).
Si les premiers jours ont eu lieu dans une ambiance tropicale avec soleil à gogo, bah autant dire que ça n’a pas été la même en ce jeudi de l’Ascension, seul jour où je pouvais y aller. L’HOR-REUR. Il ne tombait pas des cordes mais des hallebardes. Et un vent à décorner les boeufs. Et froid. Très froid. Et j’vous le dis, parader en robe pin-up et collants transparents quand il fait grand max 8°, avec comme seul protection une veste en jean, c’est chaud-patate !
Quand t’essaies de justifier ta coiffure merdique (et qu’en plus c’est crédible vu le temps pourrave)
Mis qu’à cela ne tienne, j’ai bravé le temps dantesque pour faire un saut dans le passé et surtout revoir mes copines pin-up, candidates ou non à l’élection. Et en plus, même que j’ai eu le plaisir de déambuler avec mon badge « Candidate Miss Pin Up Grand Est ». Vous allez trouver cucul, mais j’étais trop fière 😀
Là-bas j’ai donc retrouvé mes copines pin up rencontrées lors de précédentes manifestations, notamment la talentueuse Charline, photographe officielle de l’élection avec laquelle j’ai beaucoup de points communs et bien évidemment Jessy Caramels, Miss Pin Up Grand Est et sa 2ème dauphine Scarlett O’Lala !
Alors il faut savoir un truc, la demoiselle Scarlett, je ne sais pas pourquoi, elle a toujours un verre à la main… Les gènes alsaciens sûrement…
Va falloir quand même que je travaille la pose, le sourire classy et l’œillade aguicheuse pour l’élection hein, parce que là, c’est quand même pas folichon (bon, j’ai déjà réglé mon problème de pieds rentrés, c’est déjà ça !)…
La reine Dita Von Tease, l’icône pin-up moderne absolue…
J’en ai également profité d’une petite éclaircie pour aller faire coucou à Anastasia au stand Sweet Candy Shop, bien évidemment. J’ai eu un gros coup de cœur pour une magnifique robe vert d’eau, copie conforme de ma robe rouge à pois que j’aime tant et dont j’ai dû me séparer car devenue trop grande. J’ai également essayé cette magnifique salopette (en taille S siouplé !!), mais je n’ai pas craqué (rapport à l’énooooorme facture à 4 chiffres qui m’attendait le lendemain au garage…). J’ai donc été sage et me suis contentée d’un jupon rouge Banned (indispensable à ma tenue pour le mariage de ma meilleure amie) achété chez Sweet Candy Shop, et 3 paires de collants couture achetés chez Let’s Dance (boutique nancéienne que je compte bien visiter prochainement).
Le point d’orgue de jeudi était sans conteste l’élection de Miss Elsass Rock and Jive. Dix candidates toutes aussi jolies et élégantes les unes que les autres, en lice pour l’écharpe et la sélection d’office pour la finale de Miss Pin Up Grand Est face à un jury de haut niveau: Miss Jessy Caramels, la Miss Pin Up Grand Est 2017, Dita Von Frite, 1ère dauphine de Miss Pin Up France 2018 et enfin, la sublime Miss Victory Violet herself, Miss Pin Up Nouvelle Zélande 2014 et spécialiste du relooking vintage aux 212.000 abonnés sur Instagram. C’est juste THE pin-up actuelle, la star que tous les festivals s’arrachent ! Bref, un sacré défi pour les candidates que de concourir devant 3 pin-ups professionnelles !
C’est Stéphanie, superbe rousse incendiaire, membre des Elsass Girls et danseuse à La Clandestine, école de danse burlesque strasbourgeoise fondée par Luna Moka. Et c’est la magnifique blonde Valérie, candidate à l’élection régionale, qui a ravi la place de 1ère dauphine.
Pour ma part, je bavais d’envie. D’envie d’avoir leur assurance, leur aisance sur scène, leur beauté et leur charisme. Dédicace toute spéciale à Aya, incroyable candidate qui, malgré les soucis de santé et un fauteuil roulant, a eu le courage de se lancer dans ce concours. Une belle leçon ♥
Et juste après le résultat du concours, un grand moment pour moi. Le moment où je me suis retrouvée telle une gamine en pâmoison devant son idole, face à Miss Victory Violet déambulant des allées. J’ai ravalé ma langue pendante, pris mon courage à deux mains et préparé mon meilleur anglais pour lui demander une p’tite photo. Un grand merci à Ella (de son vrai nom), vraiment adorable et abordable… et au photographe du site Pokaa Strasbourg qui a immortalisé ma tête de fangirl en transe ! #laphotoquifaitpeur #jenesaispassourireaveclesdents
Après un repas plus ou moins diététique ( une salade composé et une knack) en compagnie de Charline, Jessy et leurs maris respectifs, j’ai eu le plaisir d’assister au show des magnifiques Pin Up d’Alsace, troupe d’effeuilleuses burlesques menées par notre hôte, Coco Das Vegas. De la grâce, du charme, de l’humour, des nippies qui gigotent dans tous les sens et de la bonne musique, elles nous ont régalées d’un super show sur le thème du cinéma hollywoodien.
Alors oui, y’a du nichon, oui, y’a des fesses qui se tortillent, des porte-jarretelles, des bas et des talons aiguilles. Mais point de vulgarité ! On est pas dans du strip-tease bas de gamme et racoleur de peep-show. D’ailleurs le premier lourdeau de base qui crie un « A poil !! » se fera directement rabattre le caquet par Coco et les initiés du public 😉 On est dans l’effeuillage sexy, drôle et gracieux, le tout au rythme de la musique du jazz-band The Dandy Orchestra et de la douce voix de Maïté, alias Meelady (dont je rêve d’avoir le talent et la voix jazzy).
C’est à minuit passé que j’ai repris la route pour rejoindre mes pénates, chantant mes chansons préférées de Nina Simone et Peggy Lee à tue-tête dans la voiture. Arrivée à 1h40, je ne rêvais que d’une chose: retrouver mon lit douillet après une douche bien chaude ! Autant vous dire que le lendemain en cours, ça piquait grave quand même… C’est plus d’mon âge de veiller si tard ! Mais en tout cas, j’ai bien l’intention de remettre ça l’an prochain !